Le programme européen “Autopilot” a été lancé le lundi 6 février 2017. Il consiste à améliorer l’efficacité des véhicules autonomes grâce à l’exploitation des données externes produites par l’infrastructure, les objets connectés et les usagers.
Quel est l’objectif de ce nouveau programme ?
“Explorer des sources d’information complémentaires pour rendre la conduite automatisée plus sécurisée”, résume le coordinateur du projet Autopilot François Fischer.
“Aujourd’hui, les véhicules autonomes se basent surtout sur leurs propres données, générées par leurs capteurs, pour s’orienter. Il y a pourtant des millions d’informations externes qui pourraient permettre d’améliorer leurs capacités de conduite autonomes, et permettre un plus haut niveau d’autonomisation”.
Le big data est mis au service de la conduite autonome. Ainsi, les données générées par les autres véhicules, par l’infrastructure routière ou par les usagers via leur smartphones pourraient être exploitées. Plusieurs types de configuration seront testés : conduite en milieu urbain, sur autoroute, stationnement autonome.
Cinq territoires ont été choisis en Europe pour réaliser des essais. En France, c’est Versailles qui accueillera les tests. Le programme durera trois ans et sera financé par l’Union Européenne à 70% pour les partenaires privés et 100% pour les organismes publics à but non lucratif, soit un budget de 25 millions d’euros.