Aujourd’hui, les entreprises de tous les secteurs d’activité s’appuient sur leurs experts en technologie afin de suivre l’innovation des géants du web et des startups “licornes”. Cette transformation numérique concerne les données, mais seulement les données pertinentes, or les entreprises accumulent sans cesse des données dans l’espoir d’en tirer profit un jour. Néanmoins, on estime à 32% le volume de données redondantes, obsolètes et inutiles (aussi appelées ROT).
D’ici 2020, la gestion et le stockage de ces données ROT pourraient coûter près de 800 milliards d’euros. D’après IDC, l’univers numérique devrait atteindre une taille de 44 Zo d’ici 2020 avec la multiplication des équipements et utilisateurs connectés. Les entreprises qui ne réservent pas de gros budgets au numérique, continuent de stocker leurs données par exemple sur les clouds sans réfléchir aux coûts de gestion de ces informations. Avec la réforme FDPR et les changements autour de l’accord Safe Harbor, les entreprises européennes pourront difficilement accumuler des données inutiles et potentiellement non conformes. C’est pourquoi les leaders technologiques vont devoir prendre les mesures qui s’imposent et apprendre à contrôler ces volumes de données immenses. L’objectif est de minimiser ces données Rot en les supprimant régulièrement et en toute sécurité.