De nouveaux logiciels permettent de mesurer les résultats et les progrès des étudiants. L’objectif est d’améliorer les taux de réussite.
Les statistiques qui en ressortent permettent de mettre en exergue les matières qui peuvent être déterminantes pour la réussite des élèves. L’exploitation des données permet également d’analyser les résultats d’admission à l’université, les données personnelles, l’origine démographique, les cursus choisis, les rencontres avec des conseillers ou tuteurs, l’utilisation des ressources intranet mises à disposition par les profs… Ces analyses permettent alors de dessiner des parcours types, des voies empruntées par ceux qui réussissent.
Ces statistiques ont incité les universités à recruter davantage de conseillers. C’est le cas par exemple en Géorgie où beaucoup d’étudiants sont issus de milieux populaires et de minorités. On en trouve un pour 300 étudiants, contre un pour 750 avant. Les taux de réussite ont grimpé de 5 points.
Néanmoins, ces algorithmes ne remplacent pas l’humain et le jugement personnel.